Une nouvelle voiture, toute une histoire

Après cinq mois de recherche, nous avons trouvé notre voiture adaptée au handicap de Marc. Ce fut un parcours compliqué que je vous propose de retracer rapidement.

Embarquez au volant de notre nouvelle voiture

Les contraintes techniques

Marc se déplace à la fois en déambulateur et en fauteuil roulant : il privilégie le premier sur de courtes distances et le second sur de longues distances. Pour ranger le fauteuil dans une voiture, vous avez différentes solutions. Si votre fauteuil est très lourd et respecte plusieurs normes de sécurité, il est possible de décaisser l’arrière de votre véhicule pour installer une rampe d’accès. Vous conduisez le fauteuil dans la voiture. Ce dernier se transforme en siège auto, une fois fixé au sol. Dans notre cas, nous avons préféré une autre solution. Nous installerons une grue pour charger le fauteuil dans le coffre, le modèle choisi étant « relativement » léger pour sa catégorie.

Le fauteuil n’est pas pliable et nous avons besoin d’un véhicule avec une grande ouverture de coffre (plus d’1 m) pour l’y stocker facilement. Nous habitons en métropole et réalisons de courts trajets urbains (15 minutes environ) pour les rendez-vous quotidiens de Marc (médicaux ou scolaires). Les constructeurs automobiles et les garagistes nous ont orienté vers un véhicule essence. Aussi avons-nous recherché un Ludospace avec un moteur essence.

Essai de changement du fauteuil dans un Kangoo

Les constructeurs de ludospace

Aujourd’hui, à ma connaissance, il n’y a que trois constructeurs qui proposent neuf véhicules correspondant à notre cahier des charges. Dans l’ordre décroissant de prix, voici les constructeurs avec les modèles proposés :

Volkswagen s’est engagé dans un partenariat avec Ford . Ainsi le constructeur allemand équipe le Tourneo connect (27 000€) et le Caddy (31 000€). Actuellement, le ludospace américain n’est pas encore commercialisé. Il le sera pendant l’été 2022. Le caddy est au-dessus de notre budget et les délais de livraison étaient trop longs (plus de dix-huit mois). Aussi, nous ne nous sommes pas vraiment intéressés à ces deux modèles.

Renaud réalise le Kangoo (26 000€) sous son nom et le Townstar pour Nissan (27 000€). Bientôt Mercedes bénéficiera également de la même plate-forme de l’usine de Maubeuge pour son Classe T (29 000€). Les principales différences entre ces trois marques résident dans le choix du moteur et le niveau de finition pour le modèle de départ. Chez Renault, l’entrée de gamme débute avec le moteur 1.3 turbo-essence de 100 ch. tandis que Nissan et Mercedes commencent directement avec le moteur 1.3 turbo-essence de 131 ch. Dès sa finition de base, le Classe T intègre notamment des tablettes au dos des sièges avant, un accès mains libres, un volant en cuir ou encore une surveillance d’angle mort. Il est à noter que Renault propose directement en concession un modèle avec décaissement du véhicule sans une différence substantielle du prix de vente. La prestation de décaissement du véhicule est facturée autour des 13 000€ en plus du prix du véhicule. Avec Renault, il n’y a que quelques centaines d’euros de différence entre le modèle TPMR et le modèle classique.

Peugeot fournit le Rifter, le Combo life, le Berlingo. En plus du groupe Stellantis, la marque au lion a un partenariat avec Toyota pour le Proace City Verso. En revanche, l’annonce de la fin de ces modèles thermiques réduit l’offre. Stellantis ne les propose plus qu’en électrique pour les véhicules neufs. C’est regrettable car ces véhicules étaient les plus abordables. L’Opel combo life était accessible dès 23 000€. Nous avons réussi après des mois de recherche à en trouver une à 17 500€. Elle a deux ans d’ancienneté et environ 30 000 km au compteur.

Opel combo life – 2019